TFGA #11 – Ces lieux où l’on irait bien en vacances

TFGA est un exercice mensuel proposé par Alex Effect à tous les amoureux de jeux vidéo, qui consiste à dresser un Top 5 sur un thème imposé. Son article liste toutes les contributions du mois.

Ah, quel gamer ne s’est jamais émerveillé devant la beauté d’un décor, tant au niveau de l’impression d’ensemble qu’à celui du détail ? Je ne compte plus le nombre de fois où il m’est arrivé, faisant mes premiers pas dans un lieu nouveau, de m’arrêter de progresser juste pour regarder, me balader, m’imprégner de l’ambiance. Une ambiance qui, il faut le dire, tient bien souvent autant de la beauté du décor que de celle de la musique qui l’accompagne…

Mais parmi tous ces lieux merveilleux, quels sont ceux où je me projetterais bien moi-même ? Quels sont les endroits où je me verrais, moi, pas mon personnage, bien passer quelques jours, semaines ou même années ?

En pensant à toutes les versions d’Hyrule, au Château de Peach, à Nibelheim, Daguerreo, aux décors somptueux de superbes jeux d’aventure comme Epic Mickey, les paysages luxuriants de Far Cry ou Prince of Persia, ou encore les théâtres d’expériences émotionnelles comme Flower et Journey, il a été difficile de se réduire à 5.


5. L’Île Delfino – Super Mario Sunshine

Je me demande d’où cet archipel peut tenir son nom…

Pour commencer ma liste, je cite un endroit où les personnages du jeu eux-mêmes sont censés être venus pour leurs vacances. Avant de se heurter aux méfaits d’un mystérieux imposteur se faisant passer pour Mario, ce dernier, accompagné de la Princesse Toadstool et de plusieurs de ses serviteurs se dirigeaient sur l’Île Delfino pour s’y prélasser sur la plage de Gelato-les-Flots ou s’amuser au Parc Pinna. Moi, je pense que je me régalerais des nombreux fruits exotiques que l’on peut acheter à l’un des étals du marché de la Place Delfino, avant d’aller me poser avec un bon bouquin dans le calme ombragé de la Baie Noki.

Je pourrais m’y habituer…


4. Une croisière sur la Grande Mer – The Legend of Zelda: The Wind Waker

Hyah! Ha! Heeeeayah!

Je ne suis vraiment pas sûr d’avoir à expliquer pourquoi je passerais bien quelques semaines à voguer où le vent me transporte où je décide que le vent me transportera avec la Baguette des Vents. A vrai dire, je ne sais pas par quelle île je commencerais. Est-ce que je rendrais une petite visite à Link dans la villa dont il a fait l’acquisition ? Est-ce que j’irais visiter la galerie d’images du photographe de Mercantîle ? Est-ce que j’irais faire une sieste dans la grotte secrète où un certain Korogu s’entraîne au violoncelle sur l’Île aux Forêts ? Une chose est certaine, je finirais mon voyage sur l’Île du Dragon, et si je n’y entends pas la musique habituelle, je fais un scandale !


3. Alpha Halo – Halo

Le genre de bague qui n’a pas besoin de diamant pour être belle.

Un gigantesque décor de lacs, de montagnes et de forêts, on monde sur lequel il est concevable de marcher jusqu’au bord, des installations futuristes sous un ciel où se mélangent nuages et étoiles, un horizon au milieu duquel s’élève comme un pilier infini le reste du monde. Je signe où ?

Et là, un petit géranium.


2. Balamb – Final Fantasy VIII

C’est sûr, ça change du périph !

Le pays où commence l’histoire de Final Fantasy VIII est une nation insulaire très calme et peu peuplée, à mi-chemin entre les deux superpuissances que sont Galbadia (à l’ouest) et Esthar (à l’est). Au nord, il y a les plaines enneigées de Trabia et au sud, l’océan fendu en deux par un pont ferroviaire désaffecté et le havre de paix des pêcheurs, Horizon. Balamb est un petit pays sans histoires, où l’on mange beaucoup de poisson frit et on peut se promener dans les plaines, les forêts et sur la plage.

Mais surtout, à Balamb, il y a la Balamb Garden University, un campus tellement beau et agréable, tellement complet et chaleureux, que je ne vois pas pourquoi un étudiant de cette Université aurait besoin de prendre des vacances. La BGU est sans hésiter le premier lieu qui m’a fait me dire, instinctivement, « je voudrais tellement que ce soit un vrai lieu ».

C’est sûr, ça change de la Rue Haute de Centrale Marseille.


1. Bionis (avec les musiques !) – Xenoblade Chronicles

C’est le mec de droite, là.

Peu de jeux… non, en fait aucun autre jeu que Xenoblade Chronicles ne m’a donné une telle impression de grandeur, d’émerveillement, de joie d’explorer. Je ne saurais pas vraiment expliquer ce qui rend le fait d’arpenter le corps du Bionis aussi grisant, mais je vous assure que le sentiment est bien présent. Les lieux sont imposants, gigantesques. Les musiques sont émouvantes, entraînantes. Elles ne se contentent pas de donner une teinte sonore au lieu, elles vous prennent par la main, elles vous soulèvent comme le vent, elles vous touchent comme la beauté du ciel nocturne. Les paysages du Bionis sont magnifiques et vibrants de vie comme aucun autre monde vidéoludique que j’aie eu le plaisir d’explorer.


Ainsi s’achève une nouvelle liste, avec moins de mots et bien plus d’images que les précédentes, surtout pour témoigner du fait qu’il s’agit d’expériences que je voudrais ressentir, sans savoir vraiment comment en parler. Ces lieux, j’y passerais bien du temps à ne rien dire du tout.

Supertramp – Supertramp. « And maybe you’ll correct me »

Le groupe anglais rapidement expatrié aux Etats-Unis ayant connu un succès retentissant dès son troisième album, ses deux premiers efforts passent bien souvent inaperçus. Pourtant, la composition finale du groupe n’ayant pas encore été atteinte, des différences musicales importantes rendent leur découverte assez enrichissante. Le premier album, éponyme, est tellement différent des succès futurs du groupe, et d’une si délicate discrétion, que j’ai l’impression de connaître un secret. J’ai décidé de la partager.

Nous sommes en 1970, c’est-à-dire il y a quand même un bon moment. Pink Floyd n’a pas encore commencé à travailler sur The Dark Side Of The Moon, King Crimson vient de sortir son premier album, et The Pretty Things s’apprête à publier Parachute. Le rock progressif fait ses débuts, les mélodies de clavier se mélangent timidement avec les formations rock plus traditionnelles et chaque pianiste aux cheveux longs du Royaume Uni y va de sa tentative dans ce genre nouveau.

C’est dans ce contexte qu’a lieu la rencontre de Richard Davies et Roger Hodgson, aka les hémisphères droit et gauche du cerveau de Supertramp. Accompagnés du batteur Robert Millar et surtout du guitariste et parolier Richard Palmer, ces jeunes hommes financés par un mécène danois écrivent, composent et enregistrent un LP de 10 pistes et un peu plus de trois quarts d’heure que plusieurs aspects permettent de gentiment qualifier de « concept-album ».

De gauche à droite : L’auteur de « The Night Watch » et « The Great Deceiver » de King Crimson / Le papa de « Dreamer », « Fool’s Overture », « Breakfast In America » / Le papa de « Bloody Well Right », « Rudy », « Goodbye Stranger »

L’album comporte une intro et une conclusion qui forment une seule chanson, une petite chanson courte concluant la première face du vinyle, une thématique de paroles générales (la frustration de ne pas réussir à trouver sa place dans le monde) et une ambiance généralement uniforme. Tous ces facteurs en font un très bon candidat à l’écoute d’un seul coup, chaque chanson prise séparément gardant ses qualités propres, mais laissant une impression de manque de celles qui l’encadrent.

La recette de Supertramp est très simple : toutes les musiques sont composées en duo par Davies et Hodgson, toutes les paroles sont écrites par Palmer, Hodgson prend le rôle de chanteur principal mais peut être rejoint par Davies ou Palmer si besoin est. Et pour finir, tout l’album a été enregistré de nuit. Et je ne saurais pas expliquer pourquoi, mais ça se ressent. Bien avant de savoir ce détail sur l’enregistrement, je trouvais assurément que cet album était un des plus « nocturnes » que je connaisse. Il a une sorte de torpeur, de paresse à peine perceptible qui correspond parfaitement au thème de la nuit. Un trait qu’il partage avec le premier album d’ArchiveLondinium.

Les chansons de l’album se reposent généralement sur une section rythmique solide, jamais révolutionnaire mais jamais banale non plus, notamment grâce au travail de Hodgson à la basse, qui fait qu’elle n’est jamais totalement en retrait. Sur cette base rythmique, les chansons présentent une recherche mélodique évidente, chacune ressemblant à une sorte d’arabesque peinte avec les différentes couleurs que sont : les voix, les guitares, les orgues et occasionnellement les flûtes et harmonicas. On pourra retenir l’air chanté et les contrechants de guitare sur « Words Unspoken » ou le superbe solo de guitare doublé d’orgue de « Maybe I’m a Beggar ». La chanson la plus mélodieuse doit être « Aubade/And I Am Not Like Other Birds Of Prey », tandis que la plus hachée serait « Nothing To Show » (les accords plaqués du refrain sont exactement comme doivent être des accords plaqués). Ces peintures évoquent d’ailleurs à merveille les teintes de la couverture de l’album : des vagues de chaleur au milieu de la nuit, comme si l’on fixait la flamme d’une bougie et attendait d’y voir se former des images

Certaines chansons seront plus « fantaisistes » que d’autres dans leur présentation, comme notamment la longue « Try Again », qui évolue autour d’un schéma [couplet-refrain-instrumental] répété trois fois, dont la portion instrumentale est de plus en plus minimaliste et longue. Ce qui n’empêchera pas Richard Palmer d’intégrer un petit peu de Bach à un de ses solos de guitare

Au bout du compte, cet album qui porte le nom du groupe Supertramp est vraisemblablement l’album le moins musicalement représentatif de la carrière du groupe, tant son style a évolué rapidement après le recrutement d’un saxophoniste. Ce qui fait que, dès la sortie de Crime of the Century quatre ans plus tard, le groupe ne jouera plus aucune chanson de cet album en concert. Le secret est malheureusement bien gardé. Le secret d’un démarrage du groupe dans un domaine où se sont illustrés d’autres légendes depuis, mais un secret loin d’être honteux. Richard Palmer, quant à lui, quittera le groupe rapidement après la sortie de cet album et on le reverra plus tard comme parolier de trois superbes albums de King Crimson.

Cet album est un secret qui gagne à être divulgué.

9/10

True Detective Season 2 – I live among you, well-disguised

Après avoir adoré la saison 1 de cette série HBO qui se penche sur les vies compliquées de différents enquêteurs, j’ai patiemment attendu que la totalité de la saison 2 sorte pour pouvoir la regarder d’un coup. Voici mes impressions.

Spoilers : mineurs (je vais dire qu’il y a des poursuites, des meurtres, des fusillades, je ne vais pas dire qui est le grand méchant, si le héros meurt ou l’âge du capitaine)

Changement de décor, changement de problématique, changement de personnages, changement de trame narrative, changement de générique et changement d’ambiance, ça fait beaucoup de changement pour cette nouvelle saison de True Detective. Autant de changements qui placent la barre très haut, après la réussite remarquable que fut la précédente, mais c’était peut-être la meilleure chose à faire pour ne pas donner l’impression d’être coincée dans le sillage de cette dernière.

La saison 2 de True Detective tourne autour de la ville fictive (à ma connaissance) de Vinci, située dans les environs de Los Angeles, dans le comté de Ventura. Ce choix de décor est très malin, puisqu’il permet d’être ancré dans la Californie réelle, mais aussi de façonner un contexte de corruption clair et précis, ce qui permet au spectateur de comprendre rapidement les enjeux politiques et financiers des gens haut placés. Cette rapidité de compréhension est bienvenue pour une saison de 8 épisodes, cela va sans dire. Dans ce contexte, donc, trois policiers issus de différents département connexes sont détachés pour enquêter sur le meurtre d’un dignitaire de Vinci, pourri jusqu’à la moëlle et secrètement assez vicieux, mais assassiné quand même.

Ce qui amène au thème primordial de cette saison : le vice. Le générique, la chanson « Nevermind » de Leonard Cohen, plante assez clairement le décor : le diable est parmi nous. C’est ce changement de thème qui m’a fait vraiment apprécier tous les changements qu’a subis la série entre ces deux saisons. La première se penchait sur ce qui se passe dans les zones de la Louisiane les plus déconnectées du monde moderne, superstitions, cultes et pratiques archaïques. La seconde se focalise sur les « vices », ou plutôt « faiblesses », histoire de ne pas être trop accusateur, qui se terrent chez tout le monde. On va voir en toute franchise des excès de fierté, des crises d’identité, des traumatismes refoulés, des pulsions destructrices, des mécanismes de défense, de l’abus de pouvoir ou d’autorité, de la corruption et tutti quanti.

A fortiori, les personnages sont superbement construits (à l’exception de l’un d’eux, peut-être) autour de ces contradictions intérieures et impeccablement interprétés, souvent par des acteurs et actrices auxquels on s’était habitué dans d’autres registres. On est très loin de L’Auberge Espagnole quand on voit Kelly Reilly incarner cette femme pas encore âgée mais déjà fatiguée d’une vie qui lui a sûrement un peu trop coûté ; Vince Vaughn est excellent en self-made man acculé par la menace d’un crash imminent de ses affaires, sur le papier pas bien loin de son personnage de Dodgeball, mais la comparaison s’arrête bien sur le papier ; Colin Farrell est absolument méconnaissable en quadragénaire américain brut de décoffrage, autodestructeur de toutes les manières possibles ; David Morse, un acteur que j’apprécie beaucoup, est comme à son habitude très attachant, cette fois-ci dans le rôle d’un vieux hippie barbu comme un druide, doux mais imposant par sa taille seule ; Rachel McAdams n’a plus rien à voir avec la jeune femme qui embrassait Ryan Gosling sous la pluie dans The Notebook et c’est absolument magique à voir. Elle est pour moi la révélation de cette saison, et ce n’est pas peu dire vu la performance de tous ses collègues.

Ce qui m’amène au problème du personnage de Taylor Kitsch (Detective Woodrugh), encore une fois bien pensé sur le papier, mais mal développé dans la série. Ce n’est pas du tout la faute de l’acteur, dont certains plans resserrés faciaux forcent le respect, mais plutôt à un trop plein d’intrigue à gérer par le scénario. 8 épisodes, c’est court, et explorer correctement chaque personnage devient difficile. C’est pour moi Woodrugh qui en a le plus pâti. Il est construit en saccades, presque littéralement un épisode sur deux, ce qui fait qu’en tant que spectateur, on a beaucoup plus de difficultés à s’y attacher, à s’en soucier, que pour tous les autres.

Ces personnages forts et bien construits donnent voie à des dialogues parfois délicieux, particulièrement entre Ray et Frank (les personnages respectifs de Colin Farrell et Vince Vaughn).

Le thème sous-jacent de cette saison étant le vice, elle se devait de verser dans le malaise, de montrer que quand on est foireux, ce qu’on projette finit par foirer, ce qui amène à une poignée de scènes absolument fantastiques, dans le registre du malaise, justement.

Je vais tâcher de limiter au maximum les spoilers pour parler de deux d’entre elles :

  • Il y a une scène de fusillade qui tourne très mal dont la réalisation est irréprochable. Malgré un tumulte évident, le cadrage permet au spectateur de comprendre parfaitement les mouvement des assaillants et pourquoi ça va devenir problématique. Le sound design réalise le bel effort de mélanger une musique ambiante archi-dérangeante et des effets sonores de fond qui font monter une sorte de fureur dans le coeur du spectateur, qui donnerait tout pour que ces cris affolés, ces hélices d’hélicoptère et ces rafales mitraillées s’arrêtent. La scène semble durer une éternité, et une fois qu’elle s’achève, on a l’impression d’être le quatrième de l’équipe de protagonistes qui se voûtent de fatigue, de frustration et de dégoût devant l’horreur qu’ils viennent de traverser.
  • Il y a une scène se déroulant dans une orgie secrète (dont je salue la relative pudeur, sachant ce à quoi HBO nous habitue depuis quelques années) où l’on peut voir l’ambiance se dégrader à vue d’oeil, à mesure que les drogues font effet et que la débauche éclôt lentement, puis une forme de panique croître lentement et inexorablement, ce qui est accentué par une musique orchestrale d’une qualité que j’ai rarement constatée dans une série. Quelque chose qui ressemblait à s’y méprendre à un morceau des Planètes de Holst (Neptune) ou du Zarathustra de Strauss sans vraiment en être. La BO de 2001: Odyssée de l’Espace dans son ensemble vient aussi en tête.

Le travail audio, qu’il s’agisse des effets, de la prise de son ou de la musique, est peut-être ce que j’ai entendu de mieux dans une série. Les musiques folk et jazzy tirant un peu sur l’électro de T. Bone Burnett collent comme du néoprène à l’ambiance que la réalisation veut construire, le générique de Leonard Cohen, avec des paroles choisies soigneusement pour chaque épisode pour introduire à chaque fois le sujet, et enfin les performances à l’écran de Lera Lynn accompagnée de sa seule guitare pour chanter des morceaux originaux dont les paroles furent écrites avec les directives du créateur de la série, donnent à cette saison une identité musicale et sonore très forte, qu’on perçoit comme un véritable mortier audio qui consolide le tout.

Tous ces excellents points étant soulevés, la saison a quand même ses défauts, à commencer par l’histoire. Celle-ci a beau s’articuler autour des personnages et de leurs travers, il n’empêche qu’elle relègue du coup l’enquête principale de la série au rang de simple excuse pour que les personnages se rencontrent. C’est particulièrement décevant après avoir été happé dans la saison 1 par une affaire tellement obscure qu’elle n’est toujours pas résolue des décennies après le début des événements. Le spectateur était investi dons la démarche et voulait profondément voir le salaud payer pour ses crimes. Ici, le scénario veut que l’on se soucie du devenir des enquêteurs, bien plus que du déroulement de l’enquête, à tel point qu’on se demande si le fin mot de l’histoire est un enjeu réel de la saison. Que la vérité éclate ou non, ce n’est qu’un détail. Et ça, chez moi, ça passe mal.

Par ailleurs, sans verser dans les spoilers, j’ai trouvé que la dernière demi-heure de la saison était un déluge de clichés tous vus et revus, dont un en particulier rompt totalement avec la recherche de réalisme, voire de naturalisme de tout le reste de la série. Je n’en dis pas plus, mais cette fin, qui n’est d’ailleurs même pas un dénouement à proprement parler, laisse un goût bien plus fade en bouche que celle de la saison 1.

En conclusion, j’opposerai la constance de la saison 1 aux hauts et bas de la saison 2. Comme j’ai une large préférence pour les choses qui se tiennent sur la durée, je garde un bien meilleur souvenir de la première. Ceci étant dit, cette deuxième saison réussit le pari de garder de la nouveauté en se détachant totalement des racines de la première (mieux vaut ça qu’une pâle copie) et a des moments de brillance rare qu’il est nécessaire de saluer.

7/10