TFGA est un exercice mensuel proposé par Alex Effect à tous les amoureux de jeux vidéo, qui consiste à dresser un Top 5 sur un thème imposé. Son article liste toutes les contributions du mois.
Ah, quel gamer ne s’est jamais émerveillé devant la beauté d’un décor, tant au niveau de l’impression d’ensemble qu’à celui du détail ? Je ne compte plus le nombre de fois où il m’est arrivé, faisant mes premiers pas dans un lieu nouveau, de m’arrêter de progresser juste pour regarder, me balader, m’imprégner de l’ambiance. Une ambiance qui, il faut le dire, tient bien souvent autant de la beauté du décor que de celle de la musique qui l’accompagne…
Mais parmi tous ces lieux merveilleux, quels sont ceux où je me projetterais bien moi-même ? Quels sont les endroits où je me verrais, moi, pas mon personnage, bien passer quelques jours, semaines ou même années ?
En pensant à toutes les versions d’Hyrule, au Château de Peach, à Nibelheim, Daguerreo, aux décors somptueux de superbes jeux d’aventure comme Epic Mickey, les paysages luxuriants de Far Cry ou Prince of Persia, ou encore les théâtres d’expériences émotionnelles comme Flower et Journey, il a été difficile de se réduire à 5.
5. L’Île Delfino – Super Mario Sunshine
Pour commencer ma liste, je cite un endroit où les personnages du jeu eux-mêmes sont censés être venus pour leurs vacances. Avant de se heurter aux méfaits d’un mystérieux imposteur se faisant passer pour Mario, ce dernier, accompagné de la Princesse Toadstool et de plusieurs de ses serviteurs se dirigeaient sur l’Île Delfino pour s’y prélasser sur la plage de Gelato-les-Flots ou s’amuser au Parc Pinna. Moi, je pense que je me régalerais des nombreux fruits exotiques que l’on peut acheter à l’un des étals du marché de la Place Delfino, avant d’aller me poser avec un bon bouquin dans le calme ombragé de la Baie Noki.
4. Une croisière sur la Grande Mer – The Legend of Zelda: The Wind Waker
Je ne suis vraiment pas sûr d’avoir à expliquer pourquoi je passerais bien quelques semaines à voguer où le vent me transporte où je décide que le vent me transportera avec la Baguette des Vents. A vrai dire, je ne sais pas par quelle île je commencerais. Est-ce que je rendrais une petite visite à Link dans la villa dont il a fait l’acquisition ? Est-ce que j’irais visiter la galerie d’images du photographe de Mercantîle ? Est-ce que j’irais faire une sieste dans la grotte secrète où un certain Korogu s’entraîne au violoncelle sur l’Île aux Forêts ? Une chose est certaine, je finirais mon voyage sur l’Île du Dragon, et si je n’y entends pas la musique habituelle, je fais un scandale !
3. Alpha Halo – Halo
Un gigantesque décor de lacs, de montagnes et de forêts, on monde sur lequel il est concevable de marcher jusqu’au bord, des installations futuristes sous un ciel où se mélangent nuages et étoiles, un horizon au milieu duquel s’élève comme un pilier infini le reste du monde. Je signe où ?
2. Balamb – Final Fantasy VIII
Le pays où commence l’histoire de Final Fantasy VIII est une nation insulaire très calme et peu peuplée, à mi-chemin entre les deux superpuissances que sont Galbadia (à l’ouest) et Esthar (à l’est). Au nord, il y a les plaines enneigées de Trabia et au sud, l’océan fendu en deux par un pont ferroviaire désaffecté et le havre de paix des pêcheurs, Horizon. Balamb est un petit pays sans histoires, où l’on mange beaucoup de poisson frit et on peut se promener dans les plaines, les forêts et sur la plage.
Mais surtout, à Balamb, il y a la Balamb Garden University, un campus tellement beau et agréable, tellement complet et chaleureux, que je ne vois pas pourquoi un étudiant de cette Université aurait besoin de prendre des vacances. La BGU est sans hésiter le premier lieu qui m’a fait me dire, instinctivement, « je voudrais tellement que ce soit un vrai lieu ».
1. Bionis (avec les musiques !) – Xenoblade Chronicles
Peu de jeux… non, en fait aucun autre jeu que Xenoblade Chronicles ne m’a donné une telle impression de grandeur, d’émerveillement, de joie d’explorer. Je ne saurais pas vraiment expliquer ce qui rend le fait d’arpenter le corps du Bionis aussi grisant, mais je vous assure que le sentiment est bien présent. Les lieux sont imposants, gigantesques. Les musiques sont émouvantes, entraînantes. Elles ne se contentent pas de donner une teinte sonore au lieu, elles vous prennent par la main, elles vous soulèvent comme le vent, elles vous touchent comme la beauté du ciel nocturne. Les paysages du Bionis sont magnifiques et vibrants de vie comme aucun autre monde vidéoludique que j’aie eu le plaisir d’explorer.
Ainsi s’achève une nouvelle liste, avec moins de mots et bien plus d’images que les précédentes, surtout pour témoigner du fait qu’il s’agit d’expériences que je voudrais ressentir, sans savoir vraiment comment en parler. Ces lieux, j’y passerais bien du temps à ne rien dire du tout.