TFGA est un exercice mensuel proposé par Alex Effect à tous les amoureux de jeux vidéo, qui consiste à dresser un Top 5 sur un thème imposé. Son article liste toutes les contributions du mois.
Never judge a book by its cover!
Même si, parfois, la couverture donne une vision intéressante de l’énigmatique contenu qui se cache dedans. Quand on y réfléchit, puisque l’expérience est interactive, à part quelques cinématiques, un écran titre et une jaquette, il n’y a que très peu de choses visuelles que tous les joueurs sont sûrs de voir du même oeil. La couverture de la boîte est, il faut le dire, bien souvent simplement fonctionnelle. Elle va servir de pub dans un magasin, pour les gens peu informés qui doivent, à travers un certain nombre de symboles (premiers en lice, les logos), savoir sans trop risquer de se tromper, ce qui se cache derrière.
Mais parfois aussi, la jaquette est un peu plus spéciale. Parfois, elle ajoute un peu de perspective et même de cachet (sourtout dans les années 80 quand les personnages n’étaient que quelques pixels). Puisque le thème du grand manitou se termine en suspension, je vais faire comme lui et leur appliquer des adjectifs.
Je vais aussi rester inhabituellement succinct, parce qu’après tout, c’est dans le thème.
5… charismatique
Je n’aime même pas ce jeu.
Mais dans le cadre des couvertures « classiques » de Final Fantasy constituées du titre et d’un logo en aquarelle sur fond blanc, je suis obligé de reconnaître qu’il a la meilleure.
4… hypnotique
J’ai joué à Tetris tellement d’heures d’affilée sur ma GameBoy, puis sur la NES de mes grand-parents que j’en atteignais une sorte de transe. J’étais plongé dans cet univers abstrait et ça m’enivrait. Cette couverture capture très bien cette sensation.
3… exubérante
Une couverture aussi over-the-top que le style décalé des personnages et surtout de leurs Persona.
2… subtile
Jusque dans la jaquette, ce jeu joue la fourberie.
Ce jeu que j’ai plébiscité des milliards de fois déjà est une descente aux enfers psychologique déguisée en shooter militaire de base. Le seul petit indice qui puisse avertir le client, c’est cette manière qu’a le héros de se désintégrer en sable dans la partie basse.
Excellent visuel, rien à redire.
1… royale
Le logo. Doré. Sur fond noir. Et rien d’autre.
C’est comme si ce jeu était conscient d’être le plus grand de tous les temps.
Une audace qui me rappelle tous les jours la jaquette du plus grand album de tous les temps, tiens…
[…] Majora’s Mark […]
[…] Majora’s Mask […]
Belle surprise, surtout avec Spec Ops ! J’avoue n’avoir jamais fait attention à la jaquette mais pour avoir terminé le jeu, je comprends désormais le message caché 🙂
Zelda avait beaucoup de style sur sa boite également. Le titre en dorée, ça se suffisait largement.
Spec Ops: The Line m’a marqué à vie, donc j’ai tout examiné dans le moindre détail, y compris sa pochette 🙂
Zelda, c’est tellement le roi des jeux pour moi que ce logo doré est juste l’immortalisation de la classe. le seul jeu qui a le droit de se la péter à ce point.
Merci beaucoup pour ta lecture !
C’est fou comme je n’avais pas pensé à la jaquette d’FFXII … pourtant, avant de se perdre à partir d’FFXIII où l’image de fond (inexistante auparavant) a pris le pas sur le logo pur, c’est un changement de style assez remarquable, mais qui reste sobre. J’aime beaucoup aussi !
A vrai dire, la transistion avait déjà commencé avec le XII. Ce que je montre ici, c’est la couverture japonaise. La couverture américaine avait déjà une image de fond, de la même manière que celle du XIII. La couverture japonaise du XIII, par contre, se contentait toujours du titre et du logo (cf http://gematsu.com/wp-content/uploads/2009/12/Final-Fantasy-XIII-Box-Art-Scan_01.jpg)
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